mardi 29 octobre 2013

Momoto poursuit Petronas pour 60 millions d’euros




Le projet World Superbike Petronas FP1*, développé conjointement par la compagnie pétrolière malaisienne Petronas et le constructeur suisse Sauber, a été interrompu en 2006. Pourtant, il revient sur le devant de la scène avec la poursuite de 60 millions d’euros intentée par la firme malaisienne Momoto contre Petronas pour violation de contrat, tel que le relate le quotidien The Malaysian Insider, dans son édition du 29 octobre.

L’histoire débute en 2010 lorsque 129 motos de route Petronas FP1 ont été découvertes dans un entrepôt au Royaume-Uni. Ces machines, originalement construites pour satisfaire à la règle d’homologation du Championnat du monde de Superbike, n’ont jamais été mises en circulation et sont restées dans ce hangar pendant plus de cinq ans.

Intéressée par ces motos d’exception, Momoto les a rachetées en 2011 de Petronas Technical Services, avec tout le stock de pièces de rechange, les plans et les brevets, et les a rebaptisée MM1. Un prélancement a même été organisé au circuit de Sepang, en juin 2012. À l’époque, Momoto voulait vendre ces machines à des collectionneurs fortunés, mais aussi s’associer avec la firme suisse Suter Racing Technology AG afin de construire une moto de course utilisant le trois cylindres de la MM1 afin de disputer le championnat de MotoGP.

Mais, coup de théâtre, en août dernier, le gouvernement malaisien a saisi les 129 MM1 pour non-paiement de droits et taxes diverses. Un porte-parole de Momoto affirme que la compagnie avait tenu pour acquis que Petronas Technical Services avait respecté les protocoles d’importation et réglé toutes les cotisations au gouvernement lors de l’importation des motos en Malaisie. Mais il appert que Petronas Technical Services n’aurait enregistré que deux de ces motos auprès du ministère des Transports de Malaisie, aux fins d’homologation. Le fait que des droits de douanes et accises, totalisant 6,6 millions d'euros, n’aient pas été acquittés par Petronas Technical Services, constitue, selon Momoto, une violation du contrat. En raison de quoi la compagnie poursuit Petronas, estimant que cette affaire nuisait à sa réputation et mettait en péril son entente avec Suter Racing Technology AG. Momoto demande par ailleurs la restitution des motos.

Actuellement, la cause serait entendue par un arbitre, en vue d’un règlement à l’amiable.

Source: The Malaysian Insider — Photos: © Momoto



*La Petronas FP1 est une moto de Superbike malaisienne, à moteur trois cylindres de 899,5 cc, produite en 2003 par Petronas en collaboration avec la firme d’ingenierie suisse Sauber Petronas Engineering. La FP1 a disputé le Championnat du monde de Superbike de 2003 à 2006. L’équipe Petronas, gérée par le multiple Champion du monde de la discipline Carl Fogarty, a cessé ses activités à la fin de 2006. Plusieurs pilotes de renom, dont Troy Corser, Gary McCoy, Chris Walker, James Haydon, Craig Jones et Steve Martin ont couru sur la FP1. En 2003, 150 FP1 de route ont été construites afin de permettre l’homologation de la FP1 en WSBK.


lundi 28 octobre 2013

WSBK 2014: Ducati alignera sa propre équipe

Ducati sera officiellement de retour en Championnat du Monde Superbike en 2014, avec sa propre équipe. Après avoir entériné sa séparation avec le Team Alstare de Francis Batta, et après l'annonce du divorce entre Althea et son pilote Davide Giugliano, la firme de Borgo Panigale a signé une entente avec Chaz Davies et Davide Giugliano qui piloteront les Ducati Panigale 1199 d’usine l’an prochain.

Chaz Davies et Davide Giugliano seront au service de l’écurie Ducati Superbike pour les saisons 2014 et 2015, ce qui devrait permettre à l’équipe bolonaise de se concentrer sur le développement de la Panigale et de revenir au niveau qui est le sien, historiquement, en SBK. Dire que l’équipe Ducati n'a pas obtenu les résultats escomptés en SBK cette année est un euphémisme. Il y a donc fort à parier que toute l’équipe sera désireuse de laver cet affront.

Les pilotes découvriront leur nouvelle équipe et leur nouvelle moto les 30 et 31 octobre, à Jerez de la Frontera (Espagne), pour le premier des trois tests prévus avant la trêve hivernale.

Moto GP : Guareschi se gare chez Rossi

Vittoriano Guareschi, ancien pilote d’essai Ducati et actuel gérant de l’écurie Ducati de MotoGP quitte ses fonctions, après 13 années au sein de l’équipe de Borgo Panigale, pour tenter l’aventure de l’équipe VR46/Sky Italia de Valentino Rossi en Moto3. L’équipe, dont le but est de promouvoir les jeunes pilotes italiens, alignera Romano Fenati, 17 ans, meilleur italien en Moto3 à ses débuts en Championnat du Monde et un deuxième pilote qui n’a pas encore été annoncé. L’équipe disposera de KTM.

Pol Espargaro : Champion du Monde Moto2 2013

Pol Espargaro (40) remporte le GP du Japon à Motegi devant Mikka Kallio (36) et Tom Lüthi
























Vice-Champion du Monde Moto2 en 2012, Pol Espargaro est parvenu à s’emparer du titre mondial cette année et peut désormais passer à la catégorie MotoGP en tant que 107e Champion du Monde de l’histoire des Grands Prix.

Frère cadet d’Aleix Espargaro, Pol fait ses débuts en Grand Prix en Wild Card, en 2006, au Circuit de Catalunya, et devient alors le plus jeune pilote de l’histoire à se classer dans les points, quelques jours après son quinzième anniversaire, en prenant la treizième place alors qu’il part vingt-septième. Il remplace ensuite Andrea Iannone, blessé, pour les six dernières courses de la saison et impressionne avec une sixième place à Valence. Engagé pour une première saison complète en 2007, il passe de Derbi à Aprilia et décroche son premier podium à Estoril, où il termine à deux dixièmes de seconde du vainqueur, Héctor Faubel.

Le Catalan repasse sur Derbi pour les trois dernières saisons de la catégorie 125cc. Il monte sur le podium trois fois en 2008 et s’offre une première pole position à Montmeló. Il finit quatrième du Championnat du Monde 125cc en 2009 puis troisième en 2010, derrière Marc Marquez et Nico Terol, en ne manquant le podium qu’à cinq reprises. Comme Marquez, Espargaro rejoint la catégorie Moto2 en 2011 mais a moins de succès que son compatriote et doit attendre Indianapolis pour retrouver le podium, sur lequel il ne monte qu’une autre fois cette saison-là, à Sepang. Il conclut la saison en treizième position et décide de passer sur Kalex pour se lancer à la conquête du titre mondial en 2012.

Animé par le duel entre Pol Espargaro et Marc Marquez, le Championnat du Monde Moto2 2012 ne manque pas de controverses. Espargaro obtient un total de huit pole positions et quatre victoires, à Jerez, Silverstone, au MotorLand Aragón ainsi qu’à Phillip Island, où il s’impose avec dix-sept secondes d’avance. Il tombe à Barcelone après avoir été percuté par Marquez, dans un incident qui permet à Marquez de creuser l’écart au Championnat puis plus tard de gérer son avance sur son rival.

Vice-Champion en 2012, Espargaro est le grand favori au titre Moto2 2013 suite au départ de Marquez pour la catégorie MotoGP et s’impose dès la première course, avant de chuter au Circuit of the Americas. Sa troisième place à Jerez est suivie d’une nouvelle chute au Mans, d’une quatrième place au Mugello puis de deux victoires consécutives à Montmeló et à Assen. Huitième à Silverstone, où s’impose Scott Redding, Espargaro rattrape une partie de son retard sur le Britannique en s’imposant à Misano puis à Phillip Island, en l’absence de son rival, où il reprend la tête du classement général.

Espargaro décroche le titre la semaine suivante, au Twin Ring Motegi, où il s’impose aisément après les chutes de son coéquipier Esteve Rabat et de Scott Redding, contraints à l’abandon dès un premier tour suivi d’un drapeau rouge et d’un second départ. Champion du Monde Moto2 2013, Espargaro rejoindra Monster Yamaha Tech3 à la fin de la saison pour faire ses débuts dans la catégorie reine l’an prochain, aux côtés de Bradley Smith.



Les statistiques de Pol Espargaro

Espargaro est le sixième Espagnol à remporter le titre mondial dans la catégorie intermédiaire après Sito Pons (1988 et 1989), Dani Pedrosa (2004 and 2005), Jorge Lorenzo (2006 and 2007), Toni Elias (2010) et Marc Marquez (2012).

Espargaro a remporté le titre en rattrapant 38 points de retard sur Scott Redding (écart après la onzième manche de la saison, à Silverstone).

En seize courses Moto2 depuis le début de la saison 2013, Espargaro a le plus grand nombre de pole positions (cinq), de podiums (dix) et de victoires (six).

Biographie

Date de naissance : 10 juin 1991
Lieu de naissance : Granollers, Espagne
Premier Grand Prix : Catalogne 2006, 125cc
Première pole position : Catalogne 2008, 125cc
Premier podium : Portugal 2007, 125cc
Première victoire : Indianapolis 2009, 125cc
Nombre de Grands Prix : 121
Victoires : 15
Podiums : 44
Pole positions : 16
Meilleurs tours en courses : 15
Titre de Champion du Monde : Moto2 (2013)

Sa carrière en Championnat du Monde 
2006 : Championnat du Monde 125cc – 20e position sur Derbi, 7 départs, 19 points
2007 : Championnat du Monde 125cc – 9e position sur Aprilia, 17 départs, 110 points
2008 : Championnat du Monde 125cc – 9e position sur Derbi, 14 départs, 124 points
2009 : Championnat du Monde 125cc – 4e position sur Derbi, 16 départs, 174 points
2010 : Championnat du Monde 125cc – 3e position sur Derbi, 17 départs, 281 points
2011 : Championnat du Monde Moto2 – 13e position sur FTR, 17 départs, 75 points
2012 : Championnat du Monde Moto2 – 2e position sur Kalex, 17 départs, 268 points
2013 : Championnat du Monde Moto2 – Champion du Monde sur Kalex, 16 départs, 265 points

Source et photos: motogp.com

MotoGP — GP du Japon, Motegi : Lorenzo l’emporte et prolonge le suspense

Lorenzo (99) s'impose devant les deux coéquipiers Honda Repsol, sur leurs terres.
Jorge Lorenzo continue de défendre son titre de Champion du Monde en s’imposant avec autorité devant Marc Marquez au Twin Ring Motegi à l’occasion du Grand Prix du Japon, avant-dernière manche de la saison 2013. Le Majorquin revient ainsi à treize points du meneur du classement général avant la finale de Valence. Dani Pedrosa complétait le podium mais ne joue désormais plus le titre mondial…

Vainqueur à Phillip Island le week-end dernier, où Marc Marquez (Repsol Honda) avait été disqualifié, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing) poursuit sa contre-offensive dans la lutte pour le titre MotoGP 2013 et est revenu à treize points du jeune Catalan en s’imposant devant lui dimanche au Twin Ring Motegi, sur les terres de Honda, où il avait déjà gagné une première fois avec Yamaha en 2009.

Parti en pole sur piste sèche suite à des qualifications qui s’étaient déroulées sur piste mouillée, le Champion du Monde MotoGP a mené la course de bout en bout et remportait sa septième victoire de la saison, soit une de plus que Marquez.

«Si vous regardez le classement, tous les pilotes derrière moi dans les cinq premières positions sont sur Honda et c’est une piste qui leur réussit généralement mieux qu’à nous,» a commenté Lorenzo. «C’était donc un véritable plaisir de remporter ici, chez Honda, la 200e victoire de Yamaha en MotoGP, en ayant fait le pari de courir avec le pneu tendre. Quand on voit ce qui s’est passé en Moto3 et en Moto2 aujourd’hui, on se dit que tout peut arriver. Le Championnat ne sera pas terminé tant que nous continuerons à courir. Je ne suis pas en tête, mon destin ne repose pas uniquement sur mes propres résultats et nous devrons bien préparer notre stratégie pour Valence. Je suis le pilote avec le plus de victoires en 2013 et c’est très important,» a conclu Lorenzo, qui retrouvera Márquez à Valence le week-end du 10 novembre.

Doublés par Valentino Rossi (Yamaha Factory Racing) au départ, Marquez et son coéquipier Dani Pedrosa (Repsol Honda) se sont lancés à la poursuite de Lorenzo suite à une erreur de l’Italien, qui manquait un freinage dans le deuxième tour. Marquez est parvenu à se mettre dans la roue de Lorenzo après la mi-course, mais n’a jamais pu prendre le dessus sur le Majorquin et a dû se contenter de la seconde place.

Malgré toute sa détermination, Marc Marquez n'a pas été en mesure de contrer Jorge Lorenzo à Motegi. Les deux Espagnols devront attendre la finale à Valence pour savoir lequel des deux sera couronné Champion du Monde 2013.


«J’ai essayé de suivre Jorge et nous avons fait du très bon travail parce que nous étions avec lui,» a déclaré Márquez. «À la mi-course, je pensais pouvoir être plus fort, mais au final Jorge s’est mis à pousser un peu plus. Je me suis dit que c’était trop et que je pouvais me contenter des vingt points pour le Championnat. A Valence ce sera une autre course et ce sera sûrement très animé !»

Un peu moins compétitif que son coéquipier, Dani Pedrosa a pris une troisième place qui mettait fin à ses chances d’être titré cette saison, mais connaissait de toute façon le sort qui l’attendait bien avant la fin de la course.

«Ça n’a pas été une très bonne course pour moi,» a admis Pedrosa. «J’ai fait de mon mieux durant toute la course, mais j’avais beaucoup de mal à rester avec ces deux-là en sortie de virages et au final je n’avais pas le niveau que j’espérais. Nous devons cependant continuer à travailler et à essayer de progresser. Le Championnat est terminé pour moi, mais devons encore aller à Valence, il reste une course et je vais faire de mon mieux. Là-bas, ce sera à eux deux (Lorenzo et Márquez) de se battre !»

Auteur d’une grosse erreur dans le deuxième tour alors qu’il pouvait s’avérer d’une grande aide pour son coéquipier, Rossi a commis une deuxième faute dans le tour suivant et s’est retrouvé en onzième position. Le nonuple Champion du Monde a ensuite remonté pour finir à la sixième place, derrière Alvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) et Stefan Bradl (LCR Honda), qui terminaient à une vingtaine de secondes du podium.

Battu par Rossi, Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) était septième à l'arrivée, devant son coéquipier Bradley Smith, Nicky Hayden (Ducati), qui s’était qualifié en première ligne sous la pluie, Andrea Dovizioso (Ducati) et Katsuyuki Nakasuga, engagé en Wild Card par Yamaha YSP Racing Team.

Colin Edwards (NMG Mobile Forward Racing) était le premier pilote CRT à l’arrivée, devant Randy de Puniet (Power Electronics), suite à la chute d’Aleix Espargaró dans le douzième tour.

Côte à côte sur le podium du Grand Prix du Japon, Marquez et Lorenzo se retrouveront à Valence dans deux semaines pour une dernière manche décisive, lorsque de laquelle un podium garantirait à Marquez de devenir le plus jeune Champion du Monde de l’histoire de la catégorie reine. C'est la première fois depuis 2006 et le sacre de Nicky Hayden que le titre MotoGP se décide sur la dernière manche de la saison.

Dernier GP de la saison: 10 novembre 2013 — Valence, Espagne

RÉSULTATS
POS / PILOTE / NAT. / ÉQUIPE / MOTO / TEMPS

  1. Jorge LORENZO / SPA / Yamaha Factory Racing / YAMAHA / 42'34.291
  2. Marc MARQUEZ / SPA / Repsol Honda Team / HONDA / 42'37.479 
  3. Dani PEDROSA / SPA / Repsol Honda Team / HONDA / 42'38.883 
  4. Alvaro BAUTISTA / SPA / GO&FUN Honda Gresini / HONDA / 42'54.046 
  5. Stefan BRADL / GER / LCR Honda MotoGP / HONDA / 42'57.101 
  6. Valentino ROSSI / ITA / Yamaha Factory Racing / YAMAHA / 42'58.928 
  7. Cal CRUTCHLOW / GBR / Monster Yamaha Tech 3 / YAMAHA / 43'01.787 
  8. Bradley SMITH / GBR / Monster Yamaha Tech 3 / YAMAHA / 43'05.260 9
  9. Nicky HAYDEN / USA / Ducati Team / DUCATI / 43'11.301 
  10. Andrea DOVIZIOSO / ITA / Ducati Team / DUCATI / 43'17.235 
  11. Katsuyuki NAKASUGA / JPN / Yamaha YSP Racing Team / YAMAHA / 43'27.636 
  12. Colin EDWARDS / USA / NGM Mobile Forward Racing / FTR KAWASAKI / 43'37.504 3
  13. Randy DE PUNIET / FRA / Power Electronics Aspar / ART / 43'41.131
  14. Andrea IANNONE / ITA / Energy T.I. Pramac Racing / DUCATI / 43'42.509
  15. Yonny HERNANDEZ / COL / Ignite Pramac Racing / DUCATI / 43'52.5310
CHAMPIONNAT
  1. MARQUEZ — 318 points
  2. LORENZO — 305 points
  3. PEDROSA — 280 points
  4. ROSSI — 224 points
  5. CRUTCHLOW — 188 points
  6. BAUTISTA — 160 points
  7. BRADL — 146 points
  8. DOVIZIOSO — 133 points
  9. HAYDEN — 118 points
  10. SMITH — 107 points
  11. ESPARGARO — 88 points
  12. IANNONE — 57 points
  13. PIRRO — 50 points
  14. EDWARDS — 40 points
  15. DE PUNIET — 36 points
Source: motogp.com — Photos: Honda, Yamaha

samedi 26 octobre 2013

Ben Spies met fin à sa carrière


Blessé depuis octobre 2012, Ben Spies n’a participé qu’à deux courses cette année et a décidé de mettre fin à sa carrière après s’être mis d’accord avec Ducati pour rompre son contrat avec le constructeur italien.

Absent durant la majeure partie de la saison 2013 par les complications résultant de la blessure à l’épaule droite qu’il s’était faite en octobre 2012, Ben Spies, engagé chez par Ducati chez Ignite Pramac Racing, a eu beaucoup de mal à récupérer en début d’année et s’était malheureusement de nouveau blessé au mois d’août, à l’épaule gauche, alors qu’il tentait de reprendre la compétition au GP d’Indianapolis.

Opéré des deux épaules, Spies n’est pas certain de pouvoir reprendre sa place sur la grille MotoGP l’an prochain et a décidé de mettre fin à sa carrière de pilote après s’être mis d’accord avec Ducati pour rompre le contrat qui le liait au constructeur de Borgo Panigale jusqu’à fin 2014.

«J’avais de grands espoirs pour Ducati, tout le monde m’a énormément soutenu durant cette année difficile et je suis extrêmement déçu de ne pas avoir atteint mes objectifs personnels comme les objectifs de l’équipe,» a déclaré le Champion du Monde Superbike 2009, qui compte une victoire en MotoGP à son palmarès. «Je tiens à remercier tout le monde, les organisateurs, les constructeurs, les équipes et tous mes admirateurs pour m’avoir aidé et soutenu durant ma carrière. Je n’aurais jamais rêvé de connaître autant de succès sur les vingt dernières années, mais l’heure est venue de mettre fin à ma carrière et c’est avec beaucoup de tristesse que je le fais.»

Paolo Ciabatti, le directeur du projet MotoGP de Ducati, a ajouté : «Nous attendions beaucoup de Ben lorsqu’il avait rejoint Ducati en MotoGP pour cette année et nous espérions vraiment qu’il récupère de sa blessure d’Indianapolis pour continuer à courir avec nous. Nous comprenons cependant sa décision et nous la respectons. C’est vraiment dommage pour notre sport que Ben doive partir parce que c’est à nos yeux l’un des pilotes les plus talentueux au monde. Il va nous manquer et nous lui adressons nos meilleurs voeux.»

vendredi 25 octobre 2013

WSBK : Ducati et Alstare se séparent



L’annonce de la séparation du tandem Ducati/Alstare vient être officialisée dans un communiqué envoyé aux médias par Ducati. Il semblerait que les deux compagnies aient décidé, d'un commun accord , de mettre un terme à leur collaboration débutée en novembre dernier, un an avant son échéance.

Pour ceux qui suivent le Championnat du monde de Superbike, la nouvelle n'est pas surprenante.. Malgré la satisfaction de façade affichée, tout le monde sait que les relations étaient tendues entre les deux compagnies et ce, en dépit de la volonté de chacun, de leur engagement dans le projet et des ressources qui y ont été consenties. L’équipe Ducati Alstare a été aussi peu efficace que celle de MotoGP de Ducati Corse. Mêmes causes, mêmes conséquences? Car s’il est facile de blâmer le contexte économique en la circonstance, il ne faut pas occulter les problèmes de politique interne aussi bien chez Ducati que chez Alstare, ni les défis techniques que l’équipe de Francis Batta a dû surmonter durant la saison et le peu de latitude que l’entente avec la firme de Borgo Panigale lui donnait.

Aucun des pilotes de la Panigale n’a été en mesure de tirer son épingle du jeu. Carlos Checa a bien entamé la saison avec une Superpole en Australie, lors de la manche inaugurale, mais le reste de la campagne a été cauchemardesque pour lui. Contre-performances, chutes et blessures ont été le lot du Champion du Monde 2011, lesquelles l’ont conduit à prendre sa retraite en fin de saison. Pour son coéquipier Ayrton Badovini, le tableau n’a pas été plus brillant et, mis à part une Superpole sous la pluie au Nurburgring et une troisième position dans la première manche à Moscou, encore sous la pluie, rien de bien brillant.

De plus, les rapports entre Francis Batta, le patron belge d’Alsatre et Bernhard Gobmeier le grand boss de Ducati Corse, le département course de la firme de Bologne (il vient d’être remplacé par Luigi Dall’Igna, l’ancien directeur sport d’Aprilia SBK) ont été tendus toute la saison, pour utiliser un langage emprunt de rectitude politique.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, Ducati a terminé dernier au championnat des constructeurs et certains pilotes privés, sur d’anciennes Ducati 1098R, ont obtenu de meilleurs résultats que les pilotes officiels sur les Panigale d’usine.

Ducati a d'ores et déjà confirmé son engagement dans le Championnat du Monde Superbike pour l'année prochaine et dévoilera les détails de son projet 2014, notamment les pilotes choisis (on parle de Ben Spies) et les objectifs fixés pour redorer le blason de la firme de Borgo Panigale en WSBK, dans les jours à venir.

Du côté d’Alstare, la rumeur veut que Francis Batta engage une Aprilia RSV4, avec le soutien de la firme de Noale et confie son guidon à Eugene Laverty. À suivre!

Les déclarations des principaux protagonistes:

«Je suis vraiment désolé qu'une opération qui avait aussi bien débuté se termine plus tôt que prévu, sans que nous ayons pu atteindre nos objectifs,» a déclaré Ernesto Marinelli, le Directeur du projet SBK de Ducati. «L'année a été très difficile sur le plan sportif, mais je suis convaincu qu'elle a fait grandir les deux parties et nous permettra de poser de solides fondements pour les développements à venir. Durant ces mois passés ensemble, nous avons apprécié le professionnalisme et l'expertise de tous les membres de l’équipe Alstare et j'espère pouvoir à nouveau travailler avec eux à l'avenir. Je tiens à adresser mes remerciements, personnels comme de la part de l'entreprise, à Francis pour l'effort qu'il a fourni cette année et tout au long de sa carrière.»

«Je suis très triste parce que ce challenge, qui avait commencé en novembre dernier, était très important pour moi et me donnait un nouveau départ après avoir manqué une année,» a déclaré Francis Batta, le propriétaire de l’équipe Alstare. «Travailler avec Ducati a été fantastique, bien que nous n'ayons malheureusement pas eu les résultats que nous visions. La saison 2013 a été incroyablement dure pour nous et, en ne pouvant garantir une bonne posture pour 2014, je préfère ne pas prendre de risques qui pourraient compromettre notre capacité à terminer la saison. Je tiens à remercier Ducati de m'avoir fait confiance et je leur souhaite tout le succès qu'ils méritent.»

mardi 22 octobre 2013

Ducati 1199 Superleggera 2014 : Un pur-sang au rapport poids-puissance détonnant


La rumeur courait depuis quelques semaines déjà sur Internet, mais c'est maintenant officiel: Ducati proposera une version hyper exclusive de la 1199 Panigale en 2014. Elle s'appelle Superlegerra et sera produite à seulement 500 exemplaires dans le monde...

Produisant 200 chevaux pour à peine 155 kilos, soit près de 1,3 cheval par kilo, la Superlegerra affiche un rapport poids-puissance qui a de quoi étonner et laisse présager des moments d'anthologie à son  guidon, surtout sur piste. Car c'est là que la nouvelle hypersportive de Ducati, dérivée de la 1199 Panigale, pourra s'exprimer pleinement.

Pour parvenir à ce rapport poids-puissance détonnant, le meilleur dans l’histoire des motos de série, la très exclusive Superleggera 1199 reprend un cocktail de matériaux précieux tels que le titane, le magnésium et la fibre de carbone. Ce qui justifie le prix exorbitant de 65 000 € (environ 95 000$) auquel elle se négociera, soit près de 420 € (environ 630$) le kilo. En effet, la Superleggera, comme la Desmosedici RR, est une moto exclusive, produite en série limitée à seulement 500 exemplaires. Elle sera assemblée au siège de Ducati à Bologne, en Italie, et chaque unité sera identifiée par son numéro individuel sur le té supérieur.

La Superleggera atteint cette légèreté extrême grâce à un cadre monocoque en magnésium, une boucle arrière de cadre en carbone (selle porteuse), des jantes Marchesini en magnésium, une batterie lithium-ion (LIB ) et une ligne d'échappement en titane. Des améliorations supplémentaires comprennent une fourche Öhlins FL916 très légère, avec les fourreaux entièrement usinés et un monoamortisseur Öhlins TTX36 avec ressort en titane. Les freins Brembo Monobloc M50 de la Superleggera héritent d'un maître cylindre MCS Racing 19-21 avec réglage à distance. La transmission secondaire est améliorée avec une couronne arrière en aluminium ainsi qu’une chaîne en taille 520 aux spécifications du Championnat du Monde Superbike. Le carénage en fibre de carbone a été l'objet d'une attention particulière. Il a été moulée de façon à obtenir le même taux de pénétration dans l’air que celui du «kit aéro» de la version «R».

Le moteur Superquadro, avec ses bielles et ses soupapes d'admission en titane, offre maintenant des soupapes d'échappement en titane, des pistons spéciaux issus du Superbike avec des jupes de piston courtes, deux segments à friction réduite, un vilebrequin allégé avec des insertions d’équilibrage en tungstène. Le résultat des ces améliorations est une puissance moteur incroyable de plus de 200 ch, comme les 1199 Panigale d’usine de la marque.

Pour ceux qui trouvent que 200 chevaux ne suffisent pas, Ducati propose un kit de course qui augmente la puissance de 5 ch et réduit le poids de plus de 3 kg. Il se compose d'une ligne complète, d’un système d'échappement en titane Akrapovic, d’une bulle haute, d’une housse protectrice, de béquilles de course avant et arrière, de bouchons de rétroviseurs, d’un porte-plaque d'immatriculation avec éclairage et d’une béquille latérale.

L'électronique de la Superleggera est également mise à niveau avec un contrôle de traction Ducati (DTC) amélioré par un étalonnage pneumatique automatique et un système d’acquisition des données de Ducati bonifié (DDA +) possédant un capteur supplémentaire ainsi qu’un autre canal de lecture via le logiciel qui permet d’enregistrer et afficher les angles d'inclinaison de la moto. Le contrôle de wheeling Ducati est également inclus dans cet arsenal.

La 1199 Superleggera affiche une superbe livrée rouge Ducati Corse, complétée par de sublimes roues en magnésium qui la fait ressembler à la Desmosedici, une autre moto d'exception de Borgo Panigale…













lundi 21 octobre 2013

BMW R NineT : le roadster modulaire


Présentée l'an dernier au Salon EICMA de Milan, comme prototype, la R1200R nineT, de son nom de code définitif, fait son apparition dans la gamme 2014 de BMW. Destinée à souligner les 90 ans du constructeur bavarois, la nineT n'est pas une néo rétro ou une réplique de moto classique, mais un nouveau type de moto modulaire qui exploite le look Cafe Racer…

Ça fait déjà quelques années que le constructeur bavarois joue avec le concept d'un roadster modulaire pouvant s'adapter aux besoins changeants des motocyclistes à la recherche d'une moto dépouillée d'allure classique, mais résolument moderne de conception. La nineT est l'aboutissement de cette quête et il faut bien reconnaitre que le concept est séduisant. À n'en point douter, la nineT sera un succès, auprès des baby-boomers sur le retour d'âge, mais aussi des trentenaires séduits par la mode Vintage. 

Soulignant les 90 ans d'histoire de BMW Motorrad et la création de la R23 de 1923, la nineT est plus qu'un clin d'œil au passé. C'est un hommage vibrant à la créativité de la marque. Parfaitement dans l'air du temps, elle fait un pied de nez à la haute performance et à la course à l'électronique dans laquelle les constructeurs se sont lancés depuis quelques années, BMW en tête. Sur la nineT, on ne trouve que l'essentiel: un châssis simple, mais performant, un moteur classique, deux roues à rayons, un large guidon au cintre plat et une forte dose de passion. Aucun mode de gestion du moteur, aucun antipatinage, aucun multiplexage. Seule entorse à cette règle, le freinage ABS… par souci de sécurité. 

Chic, branché et éminemment séduisant, ce roadster new-look dégage une sensation de classe et de puissance indéniable. Avec sa selle à dosseret sport qui peut se transformer en selle plate classique ou en selle tronquée monoplace, la nineT est immédiatement reconnaissable. 

Inspiré de celui de la HP2, le châssis de la nineT s'articule autour d'un cadre tubulaire en acier, réalisé en quatre sections boulonnées dans lequel le moteur est un élément structurant. La boucle arrière se détache facilement afin de modifier l'ensemble boucle/selle et passer facilement et rapidement à l'une des trois configurations mentionnées précédemment. Ce cadre est rattaché à une massive fourche inversée de 46 mm de diamètre — le Telelever emblématique de la marque n'a pas été retenu pour des raisons esthétiques, mais aussi pratiques — à laquelle se fixent de magnifiques étriers de freins Brembo à fixation radiale. Le bras oscillant du système Paralever dispose de points d'attache pour monter un support de plaque d'immatriculation et de dispositif d'éclairage latéral. Il peut accueillir une jante de 6 pouces (5,5 pouces d'origine). À ce propos, les jantes à rayons (non tubeless) sont tout simplement magnifiques. De plus, BMW a doté la nineT d'un amortisseur de direction de série. Au niveau de la géométrie de direction, la nineT affiche des valeurs relativement sportives — empattement de 1 476 mm, chasse de 25,5 degrés et déport de 102,5 mm —, qui devraient lui garantir des performances à la hauteur de son look. Agilité, tenue de cap et stabilité sur l'angle devraient ainsi être au rendez-vous. 

Compacte, ramassée et étroite, la nineT est un roadster sublime. Grâce à son avant placé relativement bas et plongeant et à son arrière légèrement relevé, la nineT à un impact visuel qui souligne son allure de Café Racer, particulièrement avec son sublime capot de selle aluminium avec dosseret intégré. En raison de sa hauteur de selle raisonnable (785 mm) et de son étroitesse relative, la nineT permettra aux pilotes de tout gabarit de bien poser les pieds à plat au sol. 

Le moteur retenu est le twin à plat refroidi air/huile de la R1200GS 2012 et non celui au liquide de la nouvelle GS 2103. En effet, la nineT marque l'aboutissement du Boxer classique, un concept emblématique qui a marqué l'histoire de BMW. Il développe 110 ch à 7 750 tr/min et un couple conséquent de 88 lb-pi à 6 000 tr/min, pour un poids en ordre de marche de 222 kg. La transmission finale a été raccourcie, pour doper les reprises et les accélérations. L'échappement à doubles silencieux massifs superposés est logé du côté gauche, en position basse, ce qui laisse place à la personnalisation. À ce propos, une superbe ligne Akrapovic à un seul silencieux en titane, offerte en position basse ou haute au choix est proposée, en option. 

Au niveau de l'équipement, BMW n'a gardé que le strict nécessaire, à savoir un réservoir en aluminium de 17 litres avec des flancs brossés à la main, une planche de bord simple, dotée d'un ordinateur de bord, des leviers de freins et d'embrayage dont l'écartement est réglable, un large guidon tubulaire au cintre plat, un phare rond classique et des freins Brembo à étriers radiaux, à l'avant, assistés d'un système ABS. 

Cependant, une liste exhaustive d'accessoires optionnels est proposée pour la nineT, ainsi que des équipements spécifiques pour le pilote (casque Legend, blouson BlackLeather, pantalon FivePocket…) 

La nineT devrait faire son apparition chez les concessionnaires de la marque au logo à l'hélice dès le printemps 2014. Elle sera offerte à 16 200$ en version de base. 

Principaux accessoires pour la NineT 
  • Capot de selle aluminium avec dosseret 
  • Selle pilote Custom avec logo R nineT 
  • Selle passager confort 
  • Cache alternateur HP Carbone 
  • Garde-boue avant HP Carbone 
  • Silencieux Akrapovic en titane 
  • Raccord long pour silencieux Akrapovic, position haute 
  • Raccord court pour silencieux Akrapovic, position basse 
  • Support pour silencieux Akrapovic 
  • Sacoche de réservoir avec fixation 
  • Sacoche arrière avec fixation 
  • Grippe-genou pour flancs de réservoir 
  • Système d'alarme antivol 
  • Poignées chauffantes 
  • Clignotants à DEL 
  • Support pour GPS BMW Navigator avec prise ad hoc sur le tableau de bord















Checa raccroche son cuir



Carlos Checa a officiellement annoncé qu'il prenait sa retraite à la suite d'une saison 2013 catastrophique au guidon de la Ducati Panigale de l'équipe Alstare Ducati. Le vétéran de 41ans a été contraint à l'inactivité lors des quatre dernières manches de la saison à la suite d'une fracture du bassin résultant d'une lourde chute survenue lors des essais sur le circuit d'Istanbul Park en Turquie.

Après avoir animé les Grands Prix pendant 15 ans, en 125 cc, en 250 cc, mais surtout en 500 cc, avec Honda, Yamaha et Ducati, il est passé, en 2008, au WSBK, suivant en cela les traces de Max Biaggi. Après deux saisons dans l'écurie Hannspree Ten Kate Honda, il remporte, en 2010, le titre mondial avec l'écurie Althea Racing Ducati.

WSBK — Jerez, Espagne — Le doublé à Laverty, le titre à Sykes!


Tom Sykes, Champion du monde Superbike 2013



Malgré un doublé à Jerez, l'Irlandais Eugene Laverty et son Aprilia RSV4 Factory n'ont pu empêcher le sacre du Britannique Tom Sykes qui offre le titre à Kawasaki, son premier en 20 ans...

Course 1 : Victoire de Laverty et sacre de Tom Sykes

Tom Sykes (Kawasaki Racing Team) a remporté le Championnat du Monde eni FIM Superbike 2013 dimanche à l'issue de la première des deux courses de Jerez. Le Britannique a parfaitement maîtrisé son sujet pour prendre la troisième place, un résultat qui lui assurait son premier titre mondial pour conclure sa cinquième année en WSBK. Sykes est le premier pilote à remporter le titre WSBK avec Kawasaki en vingt ans, depuis le titre de Scott Russell en 1993.

La victoire en course est revenue à Eugene Laverty (Aprilia Racing Team), auteur d'un fantastique dernier tour dans lequel l'Irlandais a battu Marco Melandri (BMW Motorrrad GoldBet) en lui faisant l'extérieur dans le tout dernier virage. Les deux pilotes s'étaient échappés en début d'épreuve et Melandri avait attendu l'avant-dernier tour pour passer à l'attaque dans le virage n°6, avant de subir une contre-attaque de toute beauté qui confirmait la victoire pour Laverty et le titre constructeur pour Aprilia.

Sylvain Guintoli (Aprilia Racing Team) a fini isolé en quatrième position sans jamais avoir pu perturber Sykes tandis que Toni Elias (Red Devils Aprilia) et Davide Giugliano (Althea Racing Aprilia) complétaient le Top 6 en se montrant moins compétitifs en course qu'ils l'avaient été pour les essais libres et les qualifications. Derrière les six premiers, on retrouvait Chaz Davies (BMW Motorrad GoldBet), Leon Camier (FIXI Crescent Suzuki), Xavi Fores (Team Ducati Alstare) et Mark Aitchison (Team Pedercini Kawasaki). Jules Cluzel (FIXI Crescent Suzuki) et Sylvain Barrier, qui faisait ses débuts en WSBK avec BMW Motorrad GoldBet après avoir remporté la Coupe FIM Superstock 1000, ont pris les onzième et douzième places.

Eugene Laverty réalise le doublé à Jerez et égale le nombre de victoire de Sykes

Course 2 : Laverty, pour la gloire!

La saison 2013 s'est conclue au terme d'une course animée remportée, une fois encore, par Eugene Laverty. L'Irlandais est longtemps resté dans la roue de Sykes pour préparer une offensive imparable et passer le Britannique dans le treizième tour, sans lui laisser la moindre chance de répliquer. Laverty terminait ainsi la saison en beauté, avec son second doublé de l'année et une neuvième victoire, soit autant que le nouveau Champion du Monde. Encore affecté par sa blessure à l'épaule, son coéquipier Sylvain Guintoli a pris la troisième place, loin devant Toni Elias, Chaz Davies et Leon Camier (FIXI Crescent Suzuki).

 Lorenzo Lanzi (Mesaroli A.S. Ducati) a terminé son week-end sur une note positive en prenant la septième place, devant Jules Cluzel, Mark Aitchison et Davide Giugliano. L'Espagnol Xavi Forés est tombé dans le premier virage dès le départ après avoir été percuté par un autre pilote tandis que Marco Melandri, deuxième de la première course, n'a pas participé à cette dernière épreuve en raison d'unr blessure à la cheville.

Invité par BMW Motorrad GoldBet à faire ses débuts en Superbike ce week-end et douzième de la première course, Sylvain Barrier s'est bien battu avec Cluzel et Giugliano, mais a fini par chuter en fin de course. Le Champion de la Coupe FIM Superstock 1000 a néanmoins pu repartir et rallier l'arrivée en treizième position.

COURSE 1 POS / PILOTE / NAT. / ÉQUIPE / MOTO / ÉCART
  1. E. LAVERTY / IRL / Aprilia Racing Team / Aprilia RSV4 Factory / 36'00.919 
  2. M. MELANDRI / ITA / BMW Motorrad GoldBet SBK / BMW S1000 RR / 0.218 
  3. T. SYKES / GBR / Kawasaki Racing Team / Kawasaki ZX-10R / 6.681 
  4. S. GUINTOLI / FRA / Aprilia Racing Team / Aprilia RSV4 Factory / 9.327 
  5. T. ELIAS / ESP / Red Devils Roma / Aprilia RSV4 Factory / 20.446 
  6. D. GIUGLIANO / ITA / Althea Racing / Aprilia RSV4 Factory / 27.633 
  7. C. DAVIES / GBR / BMW Motorrad GoldBet SBK / BMW S1000 RR / 28.621 
  8. L. CAMIER / GBR / Fixi Crescent Suzuki / Suzuki GSX-R1000 / 29.548 
  9. X. FORES / ESP / Team Ducati Alstare / Ducati 1199 Panigale R / 29.964 
  10. M. AITCHISON / AUS / Team Pedercini / Kawasaki ZX-10R / 36.981 
  11. J. CLUZEL / FRA / Fixi Crescent Suzuki / Suzuki GSX-R1000 / 37.008 
  12. S. BARRIER / FRA / BMW Motorrad GoldBet SBK / BMW S1000 RR / 43.179 
  13. A. BADOVINI / ITA / Team Ducati Alstare / Ducati 1199 Panigale R / 47.26 
  14. M. NEUKIRCHNER / GER / MR-Racing / Ducati 1199 Panigale R / 52.154 
  15. L. LANZI / ITA / Mesaroli Transports A.S. / Ducati 1098R / 52.912 
COURSE 2 POS / PILOTE / NAT. / ÉQUIPE / MOTO / ÉCART
  1. E. LAVERTY / IRL / Aprilia Racing Team / Aprilia RSV4 Factory / 36'05.989 
  2. T. SYKES / GBR / Kawasaki Racing Team / Kawasaki ZX-10R / 2.711 
  3. S. GUINTOLI / FRA / Aprilia Racing Team / Aprilia RSV4 Factory / 5.71 
  4. T. ELIAS / ESP / Red Devils Roma / Aprilia RSV4 Factory / 15.509 
  5. C. DAVIES / GBR / BMW Motorrad GoldBet SBK / BMW S1000 RR / 21.83 
  6. L. CAMIER / GBR / Fixi Crescent Suzuki / Suzuki GSX-R1000 / 26.558 
  7. L. LANZI / ITA / Mesaroli Transports A.S. / Ducati 1098R / 30.84 
  8. J. CLUZEL / FRA / Fixi Crescent Suzuki / Suzuki GSX-R1000 / 33.056 
  9. M. AITCHISON / AUS / Team Pedercini / Kawasaki ZX-10R / 36.299 
  10. D. GIUGLIANO / ITA / Althea Racing / Aprilia RSV4 Factory / 40.867 
  11. M. NEUKIRCHNER / GER / MR-Racing / Ducati 1199 Panigale R / 44.308 
  12. B. PARKES / AUS / Monster Energy Yamaha - Yart / Yamaha YZF R1 / 52.483 
  13. S. BARRIER / FRA / BMW Motorrad GoldBet SBK / BMW S1000 RR / 53.674 
  14. M. FABRIZIO / ITA / Pata Honda World Superbike / Honda CBR1000RR / 1'20.316 
  15. F. SANDI / ITA / Team Pedercini / Kawasaki ZX-10R / 3 tours 
CHAMPIONNAT
  1. SYKES 447 points 
  2. LAVERTY 424 points 
  3. GUINTOLI 402 points 
  4. MELANDRI 359 points 
  5. DAVIES 290 points 
  6. GIUGLIANO 211 points 
  7. FABRIZIO 188 points 
  8. BAZ 180 points 
  9. REA 176 points 
  10. CLUZEL 175 points 
  11. CAMIER 132 points 
  12. BADOVINI 130 points 
  13. HASLAM 91 points 
  14. NEUKIRCHNER 91 points 
  15. CHECA 80 points 
 CHAMPIONNAT DES CONSTRUCTEURS
  1. APRILIA 550 points 
  2. KAWASAKI 501 points 
  3. BMW 443 points 
  4. SUZUKI 243 points 
  5. HONDA 236 points 
  6. DUCATI 185 points 
  7. YAMAHA 8 points

MotoGP — GP de Phillip Island, Australie : Lorenzo vainqueur, Marquez disqualifié : le Championnat est relancé!

À la suite de la disqualification de Marquez (93), Lorenzo (99) remporte le GP d'Australie et se relance au Championnat



Jorge Lorenzo est revenu à dix-huit points de Marc Marquez en s’imposant devant Dani Pedrosa et Valentino Rossi au Grand Prix Tissot d’Australie, où Marc Marquez a été disqualifié pour ne pas avoir respecté une procédure pourtant très claire qui imposait à tous les pilotes un arrêt au stand à réaliser avant le onzième des dix-neuf tours de l’épreuve.

Avec une course réduite à dix-neuf tours et un arrêt aux stands imposé à tous les pilotes, le Grand Prix d’Australie promettait un suspense maximal et pourrait s’avérer être l’un des tournants du Championnat du Monde MotoGP 2013.

En pole position pour la première fois depuis le mois de mai, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing) a conservé l’avantage au départ de la course, malgré les attaques de Dani Pedrosa (Repsol Honda) et de Marc Marquez (Repsol Honda), et semblait bien parti pour empêcher le sacre de ce dernier avant que les pilotes ne commencent à rentrer aux stands pour réaliser le changement de machine imposé et repartir sur pneus neufs.

Après le passage de Pedrosa aux stands au neuvième tour, Lorenzo et Marquez continuaient à attaquer. C'est à ce moment-là que le meneur au Championnat a commis la grave erreur de ne pas respecter les consignes de la Direction de Course, qui imposait un changement de machine à réaliser avant le onzième tour et restait en piste pour ne passer aux stands qu’à la fin de son onzième tour. De son côté, Lorenzo changeait de moto au dixième tour.

«Notre plan n’était pas bon, nous pensions que nous pouvions faire ce tour, a admis Marquez. Nous pensions que nous pouvions entrer dans la ligne des puits à la fin du 11e tour. Le problème ne venait pas de mon panneau, qui était clair. Quand j’ai vu écrit Box, je suis rentré. Maintenant nous devons oublier cette course et nous concentrer sur Motegi.»

Effleuré par Lorenzo, alors lancé à pleine vitesse, à sa sortie de la ligne des puits, Marquez se retrouvait en troisième position. Il gagnait alors une place lorsque Pedrosa, pénalisé d’une position pour avoir franchi la ligne indiquant à la sortie de la ligne des puits trop tôt, le laissait passer. Malheureusement pour Marquez, il se voyait présenter le drapeau noir annonçant sa disqualification quelques minutes plus tard.

Solidement installé devant Pedrosa, Lorenzo décrochait sa sixième victoire de la saison et le cinquantième succès de sa carrière, mais réalisait surtout une excellente opération en revenant à seulement dix-huit points de Marquez avant les deux dernières manches de la saison, alors qu’il était arrivé en Australie avec quarante-trois points de retard.

«Nous avons eu beaucoup de chance, reconnait Lorenzo. Sans l’erreur de Marc, je pense qu’il aurait fini premier ou deuxième. Le Championnat a énormément changé. Avant cette course nous n’avions presque aucune chance, peut-être 2% ou 3%, mais maintenant c’est 20 ou 30%. Cependant, Marc est compétitif sur toutes les pistes et nous devrons donc aussi nous donner à fond à Motegi et à Valence. »

Deuxième à plus d’une seconde et demie de Lorenzo, Pedrosa reprend quant à lui vingt points à son coéquipier et est désormais à 34 points du sommet du classement général.

Une fois de plus distancé par les trois Espagnols en début d’épreuve et gêné par l’excellent départ de Bradley Smith (Monster Yamaha Tech3), Valentino Rossi (Yamaha Factory Racing) s’est comme d’habitude retrouvé face à Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) et Alvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) pour une bataille à trois, en l’absence de Stefan Bradl (LCR Honda), privé de course en Australie en raison de sa récente opération à la cheville droite.

Suite au drapeau noir et à la disqualification de Marquez, les trois pilotes ont vite réalisé qu’ils luttaient désormais pour monter sur la dernière marche du podium et se sont rudement battus dans une bagarre remportée par Rossi, sur le podium pour la sixième fois de la saison, juste devant Crutchlow et Bautista.

Smith a de son côté fini en sixième position, loin derrière, mais avec une confortable avance sur Nicky Hayden (Ducati), Andrea Iannone (Energy T.I. Pramac Racing) et Andrea Dovizioso (Ducati).

En grande forme ce week-end dans son pays d’adoption et à l'occasion de son 250e Grand Prix, Randy de Puniet (Power Electronics Aspar) a concrétisé en course et n’a fini qu’à deux secondes des trois Ducati, en tant que premier CRT et avec plus de huit secondes d’avance sur son coéquipier Aleix Espargaró, qui s’emparait néanmoins du titre de premier pilote CRT pour la saison 2013.

Colin Edwards (NGM Mobile Forward Racing), Yonny Hernández (Ignite Pramac Racing), Héctor Barberá (Avintia Blusens) et Danilo Petrucci (Came IodaRacing Project) complétaient le Top 15 à l’arrivée tandis que Bryan Staring (GO&FUN Honda Gresini) a, comme Marquez, été disqualifié par drapeau noir pour ne pas avoir respecté la procédure d’arrêt aux stands.

Prochain GP: 27-10-2013 — Twin Ring, Motegi, Japon

RÉSULTATS 
POS / PILOTE / NAT. / ÉQUIPE / MOTO / TEMPS  
  1. Jorge LORENZO / SPA / Yamaha Factory Racing / YAMAHA / 29'07.155 
  2. Dani PEDROSA / SPA / Repsol Honda Team / HONDA / 29'14.091 
  3. Valentino ROSSI / ITA / Yamaha Factory Racing / YAMAHA / 29'19.499 
  4. Cal CRUTCHLOW / GBR / Monster Yamaha Tech 3 / YAMAHA / 29'19.615 
  5. Alvaro BAUTISTA / SPA / GO&FUN Honda Gresini / HONDA / 29'19.668 
  6. Bradley SMITH / GBR / Monster Yamaha Tech 3 / YAMAHA / 29'35.418 
  7. Nicky HAYDEN / USA / Ducati Team / DUCATI / 29'40.108 
  8. Andrea IANNONE / ITA / Energy T.I. Pramac Racing / DUCATI / 29'42.217 
  9. Andrea DOVIZIOSO / ITA / Ducati Team / DUCATI / 29'42.259 
  10. Randy DE PUNIET / FRA / Power Electronics Aspar / ART / 29'44.581 
  11. Aleix ESPARGARO / SPA / Power Electronics Aspar / ART / 29'53.254 
  12. Colin EDWARDS / USA / NGM Mobile Forward Racing / FTR KAWASAKI / 29'55.304 
  13. Yonny HERNANDEZ / COL / Ignite Pramac Racing / DUCATI / 29'57.066 
  14. Hector BARBERA / SPA / Avintia Blusens / FTR / 29'57.153 
  15. Danilo PETRUCCI / ITA / Came IodaRacing Project / IODA-SUTER / 30'05.873 
CHAMPIONNAT
  1. MARQUEZ 298 points 
  2. LORENZO 280 points 
  3. PEDROSA 264 points 
  4. ROSSI 214 points 
  5. CRUTCHLOW 179 points 
  6. BAUTISTA 147 points 
  7. BRADL 135 points 
  8. DOVIZIOSO 127 points 
  9. HAYDEN 111 points 
  10. SMITH 99 points 
  11. ESPARGARO 88 points 
  12. IANNONE 55 points 
  13. PIRRO 50 points 
  14. EDWARDS 36 points 
  15. DE PUNIET 33 points

jeudi 17 octobre 2013

BMW présente la nouvelle R1200R nineT



La nouvelle R1200R nineT célèbre les 90 ans de BMW Motorrad. Elle sera exposée au salon EICMA de Milan, au début du mois de novembre et sera commercialisée en 2014.

Hayden chez Aspar sur une Honda, c'est confirmé!

Shuhei Nakamoto, vice-président du HRC et Jorge Martinez, propriétaire de l'écurie Aspar scellent leur entente par la poignée de mains traditionnelle.


L’équipe Aspar a annoncé jeudi à Phillip Island son nouveau partenariat technique avec Honda pour 2014 et 2015, ainsi que l’arrivée de Nicky Hayden. L’Américain, Champion du Monde MotoGP en 2006 avec Repsol Honda, quittera Ducati à la fin de la saison 2012 après avoir passé cinq ans chez le constructeur italien et courra l’an prochain sur la toute nouvelle Honda Production Racer. Son futur coéquipier n’a pas encore été confirmé, mais il semble de plus en plus certain qu'il s'agisse du Japonais Hiroshi Aoyama, Champion du Monde 250 en 2009.

«Avoir acquis ce partenariat avec Honda et un pilote du calibre de Nicky Hayden est une excellente nouvelle pour Power Electronics Aspar,» a affirmé Jorge Martínez. «Nous faisons un grand pas en avant en termes de qualité, de prestige et d’image. Nous avons énormément grandi en très peu de temps et nous sommes très enthousiastes pour ce nouveau projet avec Honda. C’était le constructeur avec qui l’équipe Aspar s’était lancée en 1992 et nous gardons d’excellents souvenirs de cette époque. Notre objectif est de rester un point de référence dans la catégorie reine. Ce sera un grand changement pour nous après avoir travaillé avec des constructeurs italiens durant plusieurs années. Nous sommes prêts pour ce challenge et nous allons nous donner à fond pour que Power Electronics Aspar continue d’obtenir d’excellents résultats. »

Cette année, l'écurie engage Aleix Espargaró et Randy de Puniet en Claiming Rule Team (CRT), dont le titre devrait revenir à l’Espagnol pour la seconde année consécutive. L’an prochain, l'écurie Aspar utilisera sur la Honda Production Racer le logiciel officiel de l’ECU Magneti Marelli et sera donc classé dans les équipes «Open», par opposition à «Factory», selon l’annonce faite jeudi par la Commission Grand Prix.

Avec la signature de l'écurie Aspar qui utilisera deux RCV1000R, 4 des 5 Honda Production Racer réservées à la catégorie MotoGP ont donc trouvé preneur, les autres étant confiées à Scott Redding (Gresini) et Karel Abraham (Cardion AB Motoracing).

Il y a fort à parier que la lutte pour la dernière Honda Production Racer sera chaude puisque plusieurs pilotes sont encore sans guidon, à savoir Eugène Laverty, grand perdant du transfert de Luigi Dall'Igna, Randy de Puniet qui devra peut-être se contenter de son rôle de pilote-développeur pour l'écurie Suzuki et Yonny Hernandez qui devrait se consoler avec une Ducati Pramac au grand dam de Ben Spies qui devrait en théorie retourner en Superbike.

Source et photo: motoGP.com

Décision de la Commission Grand Prix



La Commission Grand Prix, composée de MM. Carmelo Ezpeleta (Dorna, Président), Ignacio Verneda (Directeur Exécutif FIM, Sport), Hervé Poncharal (IRTA) et Takanao Tsubouchi (MSMA), en présence de MM. Javier Alonso (Dorna) et Mike Trimby (IRTA, Secrétaire de séance), lors d’une réunion qui s’est déroulée le 12 octobre 2013, à Sepang (Malaisie), a pris les décisions suivantes.

RÈGLEMENT TECHNIQUE
Catégorie Moto3 - Effectif en 2014
  • Les fournisseurs de moteurs devront mettre à la disposition des équipes six boîtes de vitesses et en proposer de deux types différents pour que les écuries fassent leur choix lors de la première course. 
Catégorie MotoGP - Effectif en 2014
  • La température du carburant, qui ne doit pas être inférieure à la température ambiante de plus de 15°C, sera maintenant contrôlée dans un container avant le remplissage du réservoir. La forme de certains réservoirs empêchait auparavant de contrôler la température du carburant dans l’intégralité du réservoir. Celui-ci devra être vide avant d’être rempli avec le carburant du container. 
  • Pour des raisons pratiques et financières, les Wild Cards de la catégorie MotoGP seront libres d’utiliser l’ECU et le logiciel de leur choix. 
  • Les Wild Cards en MotoGP ne pourront utiliser plus de trois moteurs par Grand Prix. 
AUTRES SUJETS
Catégories MotoGP
  • Il a déjà été annoncé que les écuries de la catégorie MotoGP qui utiliseront l’ECU Magneti Marelli mais avec leurs propres logiciels seraient inscrits en classe «Factory». Le terme CRT (Claiming Rule Team) auparavant utilisé pour désigner les autres équipes n’est plus pertinent. A l’avenir, les autres écuries seront désignées comme «Open». 
  • Le texte complet du règlement technique sera bientôt consultable sur : http://www.fim-live.com/en/sport/official-documents-ccr/codes-and-regulations/
Source et photo: MotoGP.com

mardi 15 octobre 2013

MotoGP 2014: Jorge «Aspar» Martinez aurait choisi Honda


Selon le magazine allemand Speedweek.com, Jorge Martinez, propriétaire de l'écurie Aspar de MotoGP, aurait décidé de mettre un terme à son association de deux ans avec Aprilia pour tenter l'aventure de la Honda RCV1000R (Production Racer).

Son choix aurait été motivé par la perte de son pilote fétiche Aleix Espargaro au profit de l'équipe Forward Racing (Espargaro disposera d'une Yamaha M1 compé-client), mais surtout par le départ de Gigi Dall'Igna de chez Aprilia pour Ducati.

 «Je vais prendre une décision au cours des deux prochains jours,» aurait déclaré Jorge Martinez à un journaliste de Speedweek.com, en lui laissant entendre que son choix était déjà fait.

Si on se met dans la peau de Martinez, il faut reconnaître que le départ de Gigi Dall'Igna le place dans l'embarras. Lui et Aspar ont collaboré dans le passé, à l'époque où l'écurie espagnole disputait les championnats 125 et 250 cc. Dans les circonstances actuelles, choisir Aprilia pour les prochaines saisons en MotoGP n'a plus vraiment de sens. Quelles options restent-ils alors à Martinez? Ducati? Dall'Igna n'entrera en poste qu'en novembre, trop tard pour bonifier les Desmosedici compé-client. Honda? En théorie, le délai pour obtenir une RCV1000R pour la saison prochaine est échu depuis la mi-juillet. Cependant, compte tenu du peu d'intérêt démontré par les équipes privées pour la Production Racer de Honda — seules les équipes Gresini (Scott Redding) et Cardion AB Motoracing (Karel Abraham) ont confirmé leur commande pour l'instant —, Aspar pourrait néanmoins travailler avec Honda en 2014. D'autant qu'il a signé un contrat avec Nicky Hayden. Honda semble donc la meilleure solution pour Martinez, mais aussi pour Hayden. Voire pour Honda qui pourrait s'adjoindre les services d'une pilote d'expérience pour développer la Production Racer rapidement.

Randy De Puniet qui deviendrait pilote d'essai pour Suzuki ne devrait pas être de retour dans l'écurie espagnole en 2014. On parle d'Eugene Laverty , Hiroshi Aoyama ou Yonny Hernandez pour le remplacer.


Source: Speedweek.com

MotoGP 2014 : Abraham sur Honda Production Racer en 2014


Engagée en CRT cette année avec une ART (Aprilia) actuellement confiée à l’Italien Luca Scassa puisque Karel Abraham récupère de sa récente opération de l’épaule, l'écurie Cardion AB Motoracing changera à nouveau de machine l’an prochain et travaillera avec la nouvelle Honda Production Racer.

«Il y a beaucoup de nouvelles règles fondamentales dans le règlement MotoGP 2014 qui aideront à compenser le handicap des machines de production, dont la nôtre, par rapport aux machines d’usine,» a déclaré Karel Abraham Sr, le team manager de Cardion AB Motoracing.

«Personne ne doute du fait que Honda soit le leader en termes de développement en MotoGP. Je pense que nous allons avoir une machine très compétitive, basée sur l’énorme expérience en compétition dont jouit la marque Honda.» 

La Honda Production Racer dont disposera le team Cardion AB Motoracing n’utilisera ni le système de rappel de soupape pneumatique ni la transmission seamless dont sont équipées les prototypes officiels de la marque japonaise. Ce nouveau modèle, utilisé avec le logiciel ECU officiel fourni par Dorna, pourra par contre embarquer jusqu’à vingt-quatre litres de carburant contre vingt pour les prototypes officiels fonctionnant avec logiciels propriétaires.

Opéré de l’épaule au début du mois, Abraham ne pourra malheureusement pas tester sa nouvelle machine cette année puisqu’il ne participera pas au premier Test Officiel de la pré-saison 2014, qui aura lieu à Valence juste après le dernier Grand Prix : «Je vais manquer le test de Valence. Ce n’est pas aussi important que les tests de pré-saison qui ont lieu à Sepang mais ça aurait été bien de me familiariser avec la moto et de voir comment elle se comporte par rapport à la précédente.»

Source: MotoGP.com

MotoGP 2014: Luigi Dall’Igna, nouveau Directeur Général de Ducati Corse


Luigi Dall’Igna quittera son poste de team manager chez Aprilia, dans le Championnat du Monde Superbike, à la fin de la saison 2013, afin de devenir Directeur Général de Ducati Corse.

Ducati annonce la nomination de Luigi Dall’Igna au poste de Directeur Général de Ducati Corse. En ayant joué un rôle clé durant de nombreuses années dans les Championnats du Monde MotoGP et Superbike, Dall’Igna a acquis une expérience significative dans le monde des sports mécaniques. Son expertise permettra au constructeur basé à Bologne de renforcer son orientation sur les aspects techniques de son département compétition, d’établir les fondements d’une nouvelle phase de développement et de gagner en compétitivité. Dall’Igna rendra directement compte au CEO de Ducati Motor Holding, Claudio Domenicali.

Bernhard Gobmeier, qui a été Directeur Général de Ducati Corse pour les dix derniers mois, retournera en Allemagne afin d’occuper une position aussi prestigieuse que stratégique au sein de l’organisation Motorsport du Groupe Volkswagen.

Paolo Ciabatti, directeur du projet MotoGP de Ducati depuis janvier dernier, conservera ses fonctions et sera directement sous la direction du nouveau Directeur Général de Ducati Corse, tout comme Ernesto Marinelli, le directeur du projet Superbike. Cette réorganisation sera effective à partir du 11 novembre 2013, juste après la fin de la saison sportive.

Le départ de Dall’Igna, qui a déclaré «ne plus trouver le programme MotoGP d'Aprilia assez ambitieux», laisse un doute sur l'avenir d'Aprilia en MotoGP. En effet, la firme de Noale était prête à engager l'Américain Nicky Hayden l'an prochain, par l'intermédiaire de l'équipe Aspar de Jorge Martinez, qui fait courir cette saison l'Espagnol Aleix Espargaro et le Français Randy De Puniet sur une CRT ART (Aprilia Racing Team). Sauf que depuis l'annonce du départ de Dall’Igna, il semblerait que Jorge Martinez lorgne sur une Honda Production Racer. Une à une, les équipes qui disaient avoir choisi Aprilia en 2014 jettent leur dévolu sur la nouvelle RCV1000R, la moto compé-client de Honda.

Source: MotoGP.com

MotoGP: GP de Malaisie, Sepang Pedrosa vainqueur en solitaire

Dani Pedrosa a survolé le GP de Malaisie, à Sepang


Dani Pedrosa a renoué avec la victoire et remporté sa troisième victoire de la saison en dominant clairement l’épreuve de la catégorie reine au Circuit International de Sepang. Marc Marquez et Jorge Lorenzo étaient à ses côtés sur le podium après avoir assuré le spectacle en début de course. Ils sont désormais séparés de quarante-trois points au classement général.

Bien malchanceux à Aragon, où sa chute et son abandon avaient sonné le glas de ses espoirs de remporter le titre mondial cette année, et encore gêné par une hanche douloureuse, Dani Pedrosa (Repsol Honda) a fait preuve ce week-end d’autant de talent que de caractère et remporte l’épreuve de Sepang pour la seconde année consécutive. Malgré sa victoire, le Catalan demeure toute de même à cinquante-quatre points de son coéquipier Marc Marquez (Repsol Honda) avant les trois dernières manches de la saison 2013.

Qualifiés en seconde ligne, Dani Pedrosa et Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing) étaient côte à côte dans le premier virage, mais Lorenzo passait en tête devant Pedrosa, Marquez, Valentino Rossi (Yamaha Factory) et Alvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini). En formation serrée, les cinq pilotes n’ont pas tardé à distancer le reste du peloton et Pedrosa s’est emparé de la première position dès le cinquième tour pour ensuite filer vers la victoire alors que Lorenzo se retrouvait en bagarre avec Marquez.

Lorenzo, dont les dernières déclarations au sujet des pilotes qui n’hésitent pas à aller au contact avaient été on ne peut plus ambigües, s’est montré particulièrement agressif pour défendre sa seconde place face à Marquez. Les deux rivaux ont offert un superbe spectacle du cinquième au neuvième tour, dans lequel Marquez est, après de nombreuses tentatives, passé pour de bon devant le Champion du Monde en titre. Suite à un festival de manœuvres toutes plus osées les unes que les autres, le reste de la course a été beaucoup moins animé. Impérial, Pedrosa est resté hors de portée de Marquez, qui a vite creusé l’écart sur Lorenzo une fois passé devant le Majorquin.

«J’ai aimé la bagarre (avec Marquez) parce que c’était fun et que ça a duré un moment, a commenté Lorenzo après la course. Je suis content d’être sur le podium, un podium est un podium, mais je suis aussi un peu déçu parce que je voulais battre Dani et éventuellement remporter la course. Aujourd’hui nous n’avons pas été suffisamment compétitifs dans la chaleur. Comme toujours, nous étions assez bien partis, mais dès que le pneu arrière a commencé à perdre, nous n’étions plus assez forts au freinage et les autres gagnaient beaucoup plus de terrain. A la mi-course nous avons aussi commencé à perdre à l’accélération. La troisième place était le meilleur résultat que nous pouvions atteindre, nous avons fait tout notre possible.»

Les trois Espagnols et Rossi ont tous fini avec près de trois secondes d’écart entre chacun d’entre eux tandis qu’Álvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) et Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) finissaient cinquième et sixième à l’issue d’une belle bagarre pour la place de premier pilote satellite, en l’absence de Stefan Bradl (LCR Honda), opéré de sa fracture de la cheville la veille au soir à Kuala Lumpur.

Complétaient le Top 10 à l’arrivée Bradley Smith (Monster Yamaha Tech3), Andrea Dovizioso (Ducati), Aleix Espargaró (Power Electronics Aspar) et Yonny Hernández (Ignite Pramac Racing) tandis que Randy de Puniet (Power Electronics Aspar) a fini douzième, derrière Hiroshi Aoyama (Avintia Blusens).

Nicky Hayden (Ducati) a dû abandonner sa Desmosedici contre le mur des puits suite à une casse moteur survenue avant la mi-course tandis que Colin Edwards (NGM Mobile Forward Racing), Héctor Barberá (Avintia Blusens) et Michael Laverty (PBM) ont tous les trois été pénalisés par un ride-through pour départ anticipé.

Grâce à sa seconde place, son quatorzième podium en quinze courses depuis son arrivée en MotoGP, Marquez pourrait remporter le titre de Champion du Monde le week-end prochain à Phillip Island, en Australie, en marquant sept points de plus que Lorenzo et en ne concédant pas plus de quatre points à Pedrosa.

COURSE
POS / PILOTE / NAT. / ÉQUIPE / MOTO / TEMPS

  1. Dani PEDROSA / SPA / Repsol Honda Team / HONDA / 40'45.191 
  2. Marc MARQUEZ / SPA / Repsol Honda Team / HONDA / 40'47.948 
  3. Jorge LORENZO / SPA / Yamaha Factory Racing / YAMAHA / 40'51.860 
  4. Valentino ROSSI / ITA / Yamaha Factory Racing / YAMAHA / 40'55.542 
  5. Alvaro BAUTISTA / SPA / GO&FUN Honda Gresini / HONDA / 41'07.340 
  6. Cal CRUTCHLOW / GBR / Monster Yamaha Tech 3 / YAMAHA / 41'07.492 
  7. Bradley SMITH / GBR / Monster Yamaha Tech 3 / YAMAHA / 41'16.055 
  8. Andrea DOVIZIOSO / ITA / Ducati Team / DUCATI / 41'30.302 
  9. Aleix ESPARGARO / SPA / Power Electronics Aspar / ART / 41'44.455 
  10. Yonny HERNANDEZ / COL / Ignite Pramac Racing / DUCATI / 41'46.608 
  11. Hiroshi AOYAMA / JPN / Avintia Blusens / FTR / 41'48.856 
  12. Randy DE PUNIET / FRA / Power Electronics Aspar / ART / 41'59.447 
  13. Claudio CORTI / ITA / NGM Mobile Forward Racing / FTR KAWASAKI / 42'06.794 
  14. Hector BARBERA / SPA / Avintia Blusens / FTR / 42'13.167 
  15. Colin EDWARDS / USA / NGM Mobile Forward Racing / FTR KAWASAKI / 42'14.633 

CHAMPIONNAT
  1. MARQUEZ 298 points 
  2. LORENZO 255 points 
  3. PEDROSA 244 points 
  4. ROSSI 198 points 
  5. CRUTCHLOW 166 points 
  6. BAUTISTA 136 points 
  7. BRADL 135 points 
  8. DOVIZIOSO 120 points 
  9. HAYDEN 102 points 
  10. SMITH 89 points 
  11. ESPARGARO 83 points 
  12. PIRRO 50 points 
  13. IANNONE 47 points 
  14. EDWARDS 32 points 
  15. BARBERA 29 points
Source: MotoGP.com / Photo: Honda